OWNI http://owni.fr News, Augmented Tue, 17 Sep 2013 12:04:49 +0000 http://wordpress.org/?v=2.9.2 fr hourly 1 Enterre ta carrière en 5 leçons, par Christina A. http://owni.fr/2011/02/11/enterre-ta-carriere-en-5-lecons-par-christina-a/ http://owni.fr/2011/02/11/enterre-ta-carriere-en-5-lecons-par-christina-a/#comments Fri, 11 Feb 2011 16:21:03 +0000 Loïc Dumoulin-Richet http://owni.fr/?p=30270 Grâce à Christina Aguilera, le Cowboys Stadium de Dallas (Texas) qui accueillait dimanche soir le 45ème Superbowl, a été le (gigantesque) théâtre de ce que l’on appelle communément une “Janet“. Une référence au fameux “nipple-gate” de 2004, ou Miss Jackson avait malencontreusement (ou pas) dévoilé un téton lors de sa performance à la mi-temps du match, en duo avec Justin Timberlake.

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Cet événement, qui a passablement ému l’Amérique puritaine, a mis un sérieux coup de frein à la carrière de la sœur de feu Michael et incarne encore aujourd’hui cette tendance typiquement américaine à clouer au pilori pour une petite incartade les artistes qu’elle adorait la veille encore.

Dimanche soir donc, Christina Aguilera avait été choisie pour interpréter l’hymne national devant près d’un milliard de téléspectateurs et 100 000 fans de football américains réunis sous le plus grand dôme du monde (les présentations d’avant-match étaient utiles !).

Si l’occasion était belle pour l’ex Dirrty Girl de se racheter après une année 2010 plus que difficile pour elle, sa prestation semble être le point culminant d’un sabotage de carrière semi-conscient. En se trompant dans les paroles de The Star-Spangled Banner, Xtina a provoqué un émoi certain et parfois démesuré dans un pays où l’on ne rigole pas avec le patriotisme.

Cet incident ô combien dommageable mais pas inédit (voir “les pires interprétations de l’hymne US“) n’est finalement que l’aboutissement d’une année de fails spectaculaires pour celle qui fut une actrice majeure de la pop contemporaine. L’occasion de prévenir les futurs grands des faux-pas à éviter pour rester au sommet.

1/ Choppe le mega-melon, prends-toi pour la créatrice ultime et copie le look de tes rivales

Christina Aguilera n’a jamais vraiment été un parangon de modestie. Au contraire. Elle ne se prive d’ailleurs jamais d’un petit coup d’ego-boosting, n’étant jamais mieux servie que par elle-même :

Je suis une chef d’entreprise, et quand on est à la tête de son propre empire et de sa création, il faut savoir être sûre de soi” (Rolling Stone, 2008)

Depuis son second album Stripped (2002), elle pense avoir atteint le sommet de la créativité pop, mélangeant (pas très discrètement) les genres, du R&Bitch Lil’Kimien au rythmes latinos, des ballades “habitées” (Beautiful) aux hymnes-de-toute-une-génération (Fighter, mouais), ou proposant des clips ultra-léchés (dans tous les sens du terme dans le cas du cochon Dirrty).

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Un troisième album stylé 40’s (le trop long Back To Basics) plus tard, il est temps de revenir avec un best of. Bizarre, la seule apparition promo (aux MTV VMA) révèle une Christina grimée en sosie de celle qui n’est alors qu’une nouvelle venue dans l’arène pop : Lady Gaga. Les observateurs ne manquent pas de remarquer le mimétisme entre les deux distinguées chanteuses, et au lieu d’opter pour un revirement stratégico-capillaire, Xtina, cette rebelle, affirme ne pas connaître la poker-faceuse en chef. Même ma mère la connaissait à l’époque.

Extrait d’un interview accordée au LA Times le 11/11/2008 :

Que répondez-vous à ceux qui sous-entendent que vous avez emprunté le look de Lady Gaga ?

Vous savez, ça me fait rire que vous fassiez allusion à ça. On a attiré mon attention sur cette personne il y a peu. Pour être honnête, je ne suis pas vraiment sûre de qui est cette personne. Je ne sais pas si c’est un homme ou une femme. Je n’arrive pas à être sûre. Je ne vais quasiment jamais sur internet, donc je suis un peu à l’ouest de ce côté là.

2/ Clame partout que tu as produit le nouveau Thriller (on sait jamais, les gens pourraient te croire).

L’annonce de la mise en chantier d’un nouvel album studio fait penser que Christina est de retour aux affaires. Elle évoque son ambition de créer un disque de pop ambitieux et s’entoure pour ce faire de noms à l’image indie-cool avérée (M.I.A., Santigold, Le Tigre, Ladytron, Peaches, Sia). Dès 2008, elle annonce déjà la couleur : “Ce disque, c’est le futur, et il pourra aller dans toutes les directions“.

L’album, Bionic, sort finalement en mai 2010 après quelques reports. Précédé par Not Myself Tonight, le single le moins original du monde, puisque pompant allègrement le son de Blackout, l’album de Britney Spears datant de 2007. Du R&B électro-sex pas vraiment classieux (mais efficace), qui n’a pas empêché le disque de se prendre les pieds dans le tapis.

Il faut dire qu’en guise d’originalité et d’avant-gardisme, Aguilera s’affiche avec un clip catastrophique, inutilement vulgaire et surtout farci d’emprunts à tout ce qui se fait en pop depuis 25 ans, soit la mise en orbite d’une certaine Madonna. Ajoutez à cela un look toujours plus Gagaesque, sachant l’explosion de cette dernière pendant que Xtina préparait son album, et vous comprendrez la tiédeur de l’accueil réservé à Bionic. Il est d’ailleurs dommage que la stupidité de la campagne de promotion, sans doute pensée par le gardien du parking du label, ait éclipsé le disque. Bien trop long il est vrai (18 titres en version standard, 24 pour l’édition deluxe), il propose quelques très bons titres pop intelligents et modernes, malheureusement englués dans d’autres franchement ridicules et datés. Réduit à douze titres, il aurait pu replacer son auteur dans les plus hautes sphères.

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Au contraire, l’album n’a pas mobilisé les foules avec à peine plus de 260 000 ventes aux USA à ce jour (pour rappel son précédent s’était vendu à 350 000 unités en première semaine) et le triste record du plus petit #1 au Royaume-Uni (avec seulement 24 000 ventes) et une chute vertigineuse de 29 étages la semaine suivante.

3/ Annonce que tu vas faire une tournée et puis en fait non.

The Bionic Tour devait permettre à l’album de prendre vie en live, mais les faibles ventes de celui-ci auront eu raison des projets de concerts de Christina. Cependant, l’honneur est sauf, l’annulation n’est due qu’à “un manque de temps pour les répétitions“. Pas du tout au fait que personne n’ait acheté de tickets. Pas du tout.

4/ La chanson ne marche plus ? Fais un film. Avec Cher.

Autre bonne idée souvent usitée par les chanteuses pop trop créatives pour se cantonner à bouger les lèvres devant un micro, le cinéma est une porte facile à ouvrir, rémunératrice et satisfaisante pour l’ego. On se souvient avec émotion des incursions ciné de Britney Spears (Crossroads, ce chef-d’œuvre incompris), à Mariah Carey (Glitter, même topo) ou encore les incartades régulières de Madonna sur grand écran.

Pour Christina, l’objet du délit s’appelle Burlesque. Elle y joue une pauvre provinciale montée à LA pour réussir dans le monde impitoyable du spectacle, et y donne la réplique à Cher, l’inventeur du Botox. Normalement ce pitch aurait du faire fuir tout producteur normalement constitué. Mais certains sont plus pervers que d’autres et le projet a pu être monté. Tant qu’à faire Christina chante la plupart des titres de la BO, laissant à son aînée sans âge la portion congrue. Dommage, c’est cette dernière qui a reçu un Golden Globe pour le titre You Haven’t Seen The Last Of Me. Aïe.

Bien évidemment, le film et sa blonde interprète étaient attendus au tournant. Moins désastreux qu’on aurait pu le craindre, le film a rapporté à ce jour près de 82 millions de dollars dans le monde pour un budget de 55. Pas de catastrophe économique certes, mais une source de lol immortelle pour tous les fans de navets.

5/ Fous-toi la honte au SuperBowl (personne ne regarde de toutes façons).

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Pauvre X-Tina, qui enchaîne les flops, a pris tout pleins de kilos et a même réussi à divorcer fin 2010. La vie n’est pas simple. Chanter l’hymne national devant la moitié de son pays avait de quoi lui remonter le moral. Sauf que toute cette pression, ce n’est pas bon pour la concentration. Le reste appartient désormais à l’Histoire (au moins) et l’on a hâte de savoir si les répercussions de ce gros raté médiatique seront durables pour la carrière de Christina Aguilera. L’industrie ne lui a pour l’instant pas encore tourné le dos, puisqu’elle participera à un medley hommage à Aretha Franklin sur la scène des Grammy Awards dimanche prochain. Espérons que quelqu’un pense à lui préparer un prompteur.

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Musiciens : Comment fixer vos objectifs pour 2011 http://owni.fr/2011/01/07/musiciens-comment-fixer-vos-objectifs-pour-2011/ http://owni.fr/2011/01/07/musiciens-comment-fixer-vos-objectifs-pour-2011/#comments Fri, 07 Jan 2011 14:43:12 +0000 Ariel Hyatt http://owni.fr/?p=29400 Ariel Hyatt a fondé Ariel Publicity et Cyber PR, une agence de communication en ligne basée à New York, qui met en relation les artistes avec l’ensemble des médias en ligne. Depuis quatorze ans, elle a travaillé avec plus de 1500 artistes.

Une nouvelle année commence et un horizon vierge s’offre à nous. Le passage à 2011 est le moment rêvé pour se fixer des objectifs. Pour moi, il existe une différence très claire entre les artistes qui se fixent des objectifs, et ceux qui ne le font pas. Bon nombre d’entre vous aura déjà consulté la précédente version de cet article (ou une autre) sur la définition d’objectifs puisque l’heure est aux bonnes résolutions. Posez vous la question : “est-ce que je veux que cette année change quelque chose dans ma carrière ? Si oui : de quelle manière ?” Abordez la définition de vos objectifs comme si vous conduisiez dans un pays étranger. Sans itinéraire clair, vous n’atteindrez jamais votre but. Se fixer des objectifs, c’est comme se créer sa propre carte routière.

Cet article a pour but de vous aider à créer votre propre carte pour arriver là où vous voulez aller dans votre carrière musicale cette année, que vous considériez la musique comme un hobby ou que vous souhaitiez en vivre. Dans ce présent billet, j’ai ajouté quelques liens vers les meilleurs articles destinés aux musiciens qui expliquent également comment atteindre ses objectifs. Mettez-le dans vos favoris, et n’hésitez pas à le relire tout au long de l’année !

Définissez clairement vos objectifs !

De nombreuses études ont établi qu’une vision à long terme est l’élément le plus efficace pour prédire la mobilité sociale et économique aux États-Unis. Et il est prouvé que ceux qui écrivent leurs objectifs ont bien plus de chances des les atteindre.

Les domaines à privilégier… et à mettre en ordre !

Première étape : définissez clairement les domaines à privilégier.

Voici un liste de domaines sur lesquels il vous faudrait vous concentrer. Éliminez ceux qui ne vous conviennent pas et recopiez ceux qui vous semblent importants.

  • Branding : quelle image voulez-vous véhiculer ?
  • Marketing : ce que vous ferez cette année concernant votre plan marketing
    Rick Goetz a écrit un excellent guide en deux parties sur “comment s’attaquer efficacement à un plan marketing pour sortir sa musique sur les réseaux sociaux”.
  • Newsletter : La créer et l’envoyer une à deux fois par mois cette année et définir combien de personnes peuvent être ajoutées à votre mailing list.
  • Site web : construction d’un nouveau site ou intensification de votre présence en ligne ?
  • Réseaux sociaux : à quoi ressemble votre page Facebook ?
  • Relation Presse : faire parler de vous à la radio, dans les journaux ou sur internet.
  • Concerts : une tournée ou des concerts près de chez vous cette année ? Ou les deux ?
  • CDs et téléchargements : combien en sortiriez, distribueriez et vendriez-vous ?
  • Finances : combien voudriez vous gagner cette année ?
  • Synchronisation : allez-vous travailler dans cette voie cette année ?
  • Élargir votre fanbase : de quelle manière comptez-vous vous y prendre ?
  • Entourage : allez-vous prendre un manager ou un tourneur ?
  • Planning : comment comptez-vous gérer votre temps cette année pour être sûr de vous concentrer sur vos objectifs musicaux ?
  • Écriture et enregistrement : comptez vous écrire ou enregistrer un album ou un EP cette année ?
  • Votre instrument : allez vous acheter un nouvel instrument ou prendre des cours ?
  • Santé : pour améliorer vos performances en live : sport, alimentation etc…

Deuxième étape : écrivez vos Objectifs

  • Écrire chaque objectif comme s’il était en cours de réalisation – Utilisez le présent.
  • Définissez les dates auxquelles vous souhaitez atteindre vos objectifs
  • Vos objectifs ne doivent concerner que vous. (Ils ne peuvent pas dépendre de quelqu’un d’autre)
  • Faites qu’ils soient réellement réalisables
  • Commencez par des objectifs raisonnables et que vous pouvez rapidement supprimer de la liste pour donner une dynamique à votre travail.
  • Assurez-vous que la réalisation de vos objectifs vous motive ! Derek Sivers a écrit un très bon article à ce sujet.

Troisième étape : visualisez vos objectifs au quotidien

Je recommande vivement d’écrire vos objectifs clairement sur une feuille ou de créer un tableau d’affichage qui les illustre. Utilisez des couleurs ou faites des collages qui leur donnent vie, et placez-le dans un endroit que vous voyez tous les jours. De cette façon vous les garderez facilement à l’esprit.
Carla Lynne Hall du Roskstar Life Lessons a sur son blog un très bon guide pour créer un planning visuel efficace.

Comment atteindre vos objectifs ?

1. Commencez par fixer un objectif facile et atteignez-le

Une des raisons majeures pour laquelle les gens n’atteignent pas leurs objectifs et ne tiennent pas leurs résolutions, est qu’ils se placent d’avance en situation d’échec en fixant des objectifs qui nécessitent beaucoup de discipline et de temps. Il n’y a rien de mal à être ambitieux mais voici ce que je préconise pour éviter ce piège…
Fixez-vous un objectif simple et atteignez-le dans les deux semaines qui suivent. Ceci vous donnera de l’élan et la sensation que vous avancez rapidement.
Pensez à un but modeste et réalisable, qui ne nécessite que 4 à 5 heures.

Choisissez par exemple de :

  • Ranger votre studio encombré
  • Nettoyer votre bureau
  • Supprimer les dossiers indésirables de votre ordinateur
  • Jeter vos vieux papiers
  • Écrire une nouvelle chanson

Ensuite, fixez-vous une date pour réaliser cette tâche et faites-le.
Une fois que vous avez atteint un objectif durant les deux premières semaines de l’année, le reste de vos objectifs semblera bien plus facile à atteindre et vous serez capable de réduire petit à petit votre liste.

2. Faites des listes

  • La veille au soir, faites des listes quotidiennes des tâches à accomplir pour atteindre vos objectifs. Faîtes les choses les plus compliquées le matin, ne repoussez pas.
  • Chaque jour, faites quelque chose qui vous rapproche de votre objectif.
  • Déléguez à d’autres les petites activités qui vous font perdre un temps précieux.
  • Ne vous surchargez pas. Certaines études montrent que vous ne pouvez effectuer que six tâches par jour.

3. Écoutez le conseil de Derek Sivers: fermez-la!

Derek a fait un discours passionnant de 3 minutes sur le fait de garder ses objectifs pour soi parce que les annoncer au monde entame votre motivation. Je sais que je viens de dire de les afficher quelque part où vous pouvez les voir, mais c’est très différent du fait d’en parler.

Cliquer ici pour voir la vidéo.

4. Faites-vous aider

Fédérez une équipe pour vous aider !! Prenez un stagiaire ou deux – Postez une annonce et faites-vous passer pour un employeur cherchant un stagiaire. Vous serez impressionné de voir combien de jeunes efficaces voudront s’investir dans votre projet.
Si vous n’êtes pas très à l’aise avec cette idée, demandez a un ami ou un membre de votre famille de vous aider. Consacrez juste deux heures par semaine à cette personne pour mettre la machine en route.

5. Organisez votre temps pour atteindre vos objectifs

Vos objectifs se réaliseront seulement si vous leur accordez du temps. La lauréate Christina Horn de Hudson K, gagantes de mon challenge : “Neuf semaines pour réussir dans la musique”, a réalisé une une très bonne vidéo sur “Comment bien organiser son temps du point de vue de l’artiste”.

Cliquer ici pour voir la vidéo.

6. Souvenez-vous que vous pouvez modifier vos objectifs en cours de route

L’objectif doit considéré comme comme une lumière qui vous guide tout au long du processus. Je ne conseille pas d’en changer chaque semaine, mais l’industrie de la musique évolue tellement rapidement qu’il est difficile de savoir quels objectifs peuvent être atteints. Donc si au cours de l’année, votre objectif change, il est possible de modifier en conséquence.

7. Chaque jour, écrivez cinq actions que vous avez réussi

Tout au long de l’année, je vous conseille d’écrire chaque jour cinq petites victoires. J’ai appris cette technique très efficace de T. Harv Eker. Dès que cela devient une habitude, vous vous concentrez sur le positif, et arrêtez d’être trop critique envers vous-même.
Mettez toujours un petit carnet dans votre sac de concert ou sous votre lit, et chaque jour écrivez cinq victoires. Assurez vous qu’une ou deux idées soient en relation avec la musique ou votre groupe.

Voici quelques exemples :

  1. J’ai fait du sport
  2. J’ai écrit les paroles d’une nouvelle chanson
  3. J’ai appelé trois clubs qui peuvent me programmer
  4. J’ai fait la Vaisselle
  5. J’ai écrit un article sur mon blog

Mon dernier conseil : ménagez-vous!

Ce procédé est sensé être développé sur une année entière et il y aura des jours où vous vous sentirez frustré et désespéré.
L’auto critique perturbe l’accomplissement d’objectifs et de rêves. Alors au lieu de vous critiquer, vous rendre coupable, prenez du recul et prenez conscience du positif, et appréciez vos réussites.
Une autre chose qui pourrait vous arrêter c’est de ne pas prendre de temps pour VOUS. Planifiez du temps pour la réflexion et appréciez-le. Une promenade dans les bois, vous préparer un super repas, passer du temps avec des gens que vous aimez et économiser votre énergie pour quelques jours sans pour autant avoir la pression des fêtes ou évènements…

Je vous souhaite tout le succès possible pour 2011 !

Crédit Photo Flickr CC : Olitaillon / Djenvert / LucasNinno / M4tik

Traduction : Romain Saillet et Lara Beswick

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Toi aussi rate ta carrière d’artiste http://owni.fr/2010/10/22/toi-aussi-rate-ta-carriere-dartiste/ http://owni.fr/2010/10/22/toi-aussi-rate-ta-carriere-dartiste/#comments Fri, 22 Oct 2010 16:44:28 +0000 Scott James http://owni.fr/?p=27280 Scott James, musicien et webdesigner, est le fondateur du site Independent Rockstar.

Après avoir écrit de nombreuses choses pour aider les artistes « do-it-yourself » à réussir dans leur entreprise, et après avoir analysé les discours des plus fins experts du marketing musical, Scott James pense maintenant aux musiciens qui voudraient savoir comment se tirer une balle dans le pied aussi efficacement et douloureusement que possible…

Voici ses conseils pour aider les artistes indé à se vautrer en beauté, traduits par Gabriel Halle de TE/\MS.

Faîtes vous voler vos idées

Vous avez un album en préparation ? Super ! Débrouillez vous pour lâcher partout sur le net chaque version de chaque démo et tous les mix que vous êtes en train d’enregistrer. Faites en sorte que votre public ne soit pas vraiment sûr si vous avez déjà déjà sorti votre CD ou pas. Ne fixez pas de date de sortie bien à l’avance et ne construisez pas de plan promo pour anticiper l’événement. Essayez de faire des communiqués les plus transparents et les plus confus possible.

Ne vendez rien vous même !

De toute façon, vous allez certainement vous faire signer par un gros label dans les trois prochains mois, alors pourquoi se fatiguer ?! Mieux vaut attendre que des personnes professionnelles viennent à vous pour arranger les choses. Assumer la responsabilité de votre propre carrière, c’est un travail trop difficile et ça peut conduire au succès, alors faites de votre mieux pour l’éviter. Et essayez de rester vrai: si vous avez de l’argent, vous serez moins dans le besoin et vous aurez plus de poids, cela pourrait vous entraîner vers le succès, restez à l’écart !

Cachez vos meilleurs morceaux

Essayez de faire en sorte que les gens aient du mal à trouver vos meilleures chansons. Par exemple, vous pouvez les dissimulez dans vos lecteurs audio en les mettant tout en bas de la playlist. Et puis, assurez-vous de ne plus jouer vos meilleurs titres en live mais concentrez vous plutôt sur vos toutes dernières compo. Rappelez-vous: « nouveau » est mieux que « bien ». Après tout, vous n’en pouvez plus de vos singles, il vous rendent malade. Pourquoi vous soucier des gens qui n’ont pas encore entendu votre musique ? Ca ne servirait qu’à attirer de nouveaux admirateurs.

Ne vous souciez pas de vos fans

Le but, c’est d’atteindre le top niveau le plus vite possible. Essayez par exemple de voir si vous pouvez rameuter tout votre public pour un concert live dans la plus grande salle de votre ville avant que vous ne soyez prêt pour jouer là-bas. Vous pourrez ainsi vous assurer que vos fans vont payer très cher pour vous voir dans un lieu qui s’en fout complètement de vous et qui va s’arranger pour que votre show ne dure pas trop longtemps.

En règle générale, il est toujours mieux de vous assurer que la relation avec vos fans va plutôt en votre faveur, plutôt que cela soit un échange mutuel. Les gens vont volontiers revenir vous voir si vous vous concentrez sur leur expérience et que vous leur donnez pleins de bonnes choses, il est donc préférable de pas trop vous concentrer là dessus, de vous reposer sur vos acquis et d’éviter de penser à ce que vos fans attendent de vous.

Impressionnez les gens avec un énorme volume de contenu

Si c’est vraiment classe d’avoir une vidéo YouTube sur votre page d’accueil, c’est encore mieux d’en avoir 37. Essayez de bien mélanger les captations professionnelles et amateurs. Si vous l’avez fait, pourquoi ne pas le montrer ? Les gros labels vont sûrement être impressionnés quand ils vont voir combien de choses que vous avez fait toutes ces années. Si vos visiteurs n’arrivent pas à digérer toute cette quantité de contenus non organisés sur votre page, c’est que vous êtes sur la bonne voie.

Ne dites votre nom à personne

C’est mieux si vous gardez un certains sens du mystère autour de vous. Quoi que vous fassiez, n’en dites pas trop sur qui vous êtes. Laissez le mystère travailler pour vous. Dans vos différentes communications, faites en sorte qu’on ne puisse pas voir votre nom et si vous êtes obligés de le mentionner, arrangez vous pour qu’on ait des difficultés à l’entendre. C’est encore mieux si votre nom ressemble à quelque chose comme ça: Anne Kalshzyagrakaviczich. Dans ce cas seulement, vous pouvez clairement prononcer votre nom, juste une fois pour voir s’ils arrivent à s’en souvenir. Mission impossible !

Ah oui aussi, débrouillez vous que pour votre adresse web soit orthographié étrangement avec plein de chiffres et de caractères spéciaux partout pour qu’on ne puisse pas la retenir. Et vous serez au top si vous faites en sorte que les URL de votre chaîne YouTube, votre page Facebook et profil Twitter soient complètement différentes les unes des autres. Si quelqu’un veut vous suivre, vous n’allez quand même pas lui faciliter la tâche !

Ne donnez rien gratuitement

Quoi que vous fassiez, assurez-vous que personne ne puisse accéder à votre musique sans la payer. Si trop de gens peuvent chopper gratuitement votre musique alors vous pourriez générer plus de demandes et accrocher plus d’auditeurs. Et surtout, si jamais vous deviez quand même offrir une chanson, assurez-vous de ne pas obtenir une adresse e-mail en retour. Cela risquerait de vous habituer à faire des choses qui vous conduisent à gagner plus d’argent et encourager les gens à venir vous voir sur scène.

Ne facilitez pas les relations à long terme

Votre relation avec vos fans ça doit être comme le coup d’un soir. Si vous observez trop les moyens de rester en contact avec eux (comme la collecte de leur email ou trouver des moyens créatifs de collaborer avec eux sur Facebook), vous pourriez vous réveiller un matin et vous apercevoir que vous êtes sur une trajectoire durable de succès. Donc, il faut vous assurer que les gens ne peuvent pas facilement rester dans la boucle ou savoir où et quand vous allez jouer à côté de chez eux. S’ils peuvent vous trouver en ligne, par exemple sur votre site web, assurez-vous que tout est présenté de manière bordélique et qu’il n’y a aucun moyen pour eux de rester connecté avec votre actualité.

Faites de votre mieux pour être vague et confus lorsque vous décrivez votre musique

Si quelqu’un vous demande à quoi ressemble votre musique, faites en sorte qu’il ne comprenne pas ou qu’il se souvienne de rien. Ne réduisez pas votre musique à une description concise et intéressante. Il est préférable d’essayer de leur donner un résumé de longue haleine et de décrire tout ce que vous ne jouerez jamais. Quoi que vous fassiez, ne vous comparez pas à un autre groupe car cela donnerait un cadre de référence aux gens curieux. C’est beaucoup mieux de dire que vous ne ressemblez à rien de connu et que vous avez inventé un nouveau genre de musique. Cela devrait être suffisant pour semer la confusion et les frustrer au point qu’ils ne cherchent pas à en savoir plus sur vous.

Parlez que de vous. Tout le temps

En effet, c’est une bonne idée que vous n’ayez pas à parler de quelqu’un d’autre que vous et de votre carrière. Si vous arrêtez de faire votre auto-promotion même pour une minute, et que vous commencez à parler des autres ou de sujets intéressants, alors les gens pourraient vraiment penser que vous êtes bien une personne réelle et ils risqueraient de vouloir en savoir plus. C’est donc mieux d’éviter ce scénario par le dynamitage de vos amis musiciens et de bien casser les fans qui font votre promotion. Cela devrait donner des nausées aux personnes qui avaient décidé de vous donner une chance.

Bien entendu, si vous avez d’autres idées pour aider les artistes indé à enterrer leur carrière , n’hésitez pas à les partager ici.

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Cet article a été initialement publié sur le site IndependentRockstar.com, le 10 octobre 2010

Crédit photo cc flickr : Chris Devers, Beverly & Pack

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Un manager : est-ce bien raisonnable ? http://owni.fr/2010/10/12/un-manager-est-ce-bien-raisonnable/ http://owni.fr/2010/10/12/un-manager-est-ce-bien-raisonnable/#comments Tue, 12 Oct 2010 08:00:44 +0000 Valéry http://owni.fr/?p=26992 Valéry est le fondateur du site BCommeBoxsons. Le présent article fait partie de son Guide pour les groupes indépendants. Il est également à l’origine du projet Net Emergence.

Oui c’est vrai ça. Les labels se cassent la gueule, personne ne comprend à quoi sert un éditeur, les tourneurs galèrent, les attachés de presse coutent trop cher, et le manager alors ? Un jour on annonce sa disparition (à l’époque où les contrats 360 se développaient), le lendemain on explique que c’est le futur sauveur (en tant que chef d’orchestre du Do it Yourself). Dans tous les cas, voici 5 questions à se poser avant de s’engager.

Qu’est-ce que cela va apporter au manager?

Si tu ne sais pas, il y a un problème. Manager, même à l’anglo-saxonne, c’est quand même un peu un boulot assez dur qui paye très très mal. Voire très très très mal. Un peu comme un type qui proposerait spontanément d’aller nettoyer les chiottes pour un quart de SMIC. Bref, c’est un peu comme au poker: si tu ne sais pas qui est le pigeon, c’est que c’est toi.

Tu attends quoi d’un manager?

Si tu ne sais pas non plus, décidément tu es léger. Mais même si tu sais il y a autant de façon de “manager” un groupe (je déteste le terme) que de manager. Et parfois un petit manager va faire du super boulot avec un groupe pendant qu’un gros manager a fait de la merde à coté. Question d’approche, de réseau et d’attentes. Tu rêves de passer sur TF1? Oui bah prend un manager qui est déjà infiltré si tu peux. Tu veux infiltrer le milieu indé, passer aux inrocks. OK, ben oublie le manager de TF1. Si tu n’es pas au clair sur ce que tu attends, tu ne peux pas vraiment choisir le bon manager.

Es-tu prêt à te voir représenté par cette personne ?

C’est un des éléments qu’on passe trop souvent sous silence. Ton nom, le nom de ton groupe vont être accolés à celui du manager. Il va parler pour toi, il te représentera auprès de professionnels. Ce n’est pas anodin. Ca peut même être destructeur. Le manager a besoin de pouvoir te représenter et discuter en ton nom. Ca ne veut pas dire qu’il décide à ta place, mais il peut parler en ton nom. Et le manager est comme l’humain normal, il parle plus quand il est bourré. Bref si ton manager se retrouve à poil une soirée sur deux, ça peut être intéressant hein, mais faut être sûr… Tu peux également choisir un fumier, quelqu’un de très très dur avec les autres et te planquer derrière en disant “moi je suis cool, c’est mon manager, il défend mes intérêts”.

Tu peux, plus vraisemblablement, choisir un pote, un fan ou ta grand-mère. Tu choisiras donc au hasard un pochtron qui négociera tes cachets en pintes, un type tellement énamouré qu’il acceptera tout ou une personne complètement larguée qui ne comprend rien à rien. Attention donc…

As-tu envie de travailler avec cette personne pour plus d’une année?

Non parce manager si ça se passe mal, ça peut durer une semaine (ça s’est vu) mais ça peut aussi durer 10 ans. C’est à dire que si ça se passe bien, ça peut. Donc c’est important de se poser la question (personnellement je pense que quand on n’a plus envie de bosser ensemble il faut arrêter).

Es-tu prêt à DONNER de l’argent à ton manager?

Parce que ça quand même ça risque d’arriver. Et, c’est amusant, mais dès qu’il s’agit de filer des thunes à un manager, c’est à dire de le payer, on trouve que non ben finalement c’est pas si bien son job, non vraiment hein. Donc pour éviter ça, c’est bien que les deux (groupes et manager) se prennent la tête sur l’argent avant de signer quoi que ce soit…

Article initialement publié sur BCommeBoxsons

Crédits photos : FlickR CC Great Beyond ; Carsten Knoch

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Les mécanismes séculaires de l’influence médiatique http://owni.fr/2010/09/13/les-mecanismes-seculaires-de-l%e2%80%99influence-mediatique-2/ http://owni.fr/2010/09/13/les-mecanismes-seculaires-de-l%e2%80%99influence-mediatique-2/#comments Mon, 13 Sep 2010 06:31:10 +0000 Cyrille Frank http://owni.fr/?p=27957 Les « influenceurs », interprètes des autochtones du web, sont les éclaireurs des nouveaux territoires médiatiques auprès des commerçants et politiques qui n’y entendent rien. Leur technique repose sur 5 principes séculaires.

1- Inspirer la crainte

Inspirer la crainte plus que l’amour (Machiavel, « le Prince »), susciter la terreur même, telVlad l’empaleur résistant à l’envahisseur ottoman qui a tellement frappé les imaginations ennemies, que son nom entra dans la légende sous le nom de Dracula.

Il faut s’attaquer à des ennemis redoutables pour mettre en scène son courage, sa force, sa vertu. Tout comme les héros grecs n’accédaient au mythe que via l’accomplissement rituel d’épreuves surhumaines (cf les 12 travaux d’Héraclès)

C’est la stratégie de Birenbaum brocardant Aphatie, ou de Bruno Roger Petit épinglant Elisabeth Levy. Il n’y a pas de grand héros, sans grands monstres. Le message adressé aux autres est clair : « attention, j’ai le pouvoir de détruire socialement, car je maîtrise le ridicule ».

2- Susciter l’amour

Raréfier son attention au vulgus pecum  et accorder ses faveurs avec une extrême parcimonie. Reproduire la geste aristocratique qui veut que l’on ne remercie jamais les serviteurs, que l’on n’accorde que le minimum d’attention au vulgaire, que l’on respecte son « rang ». C’est déchoir qu’user sa personne à des personnes ou des tâches subalternes. Techniques de contrôle de l’aristocratie par Louis XIV que Mitterrand a su fort bien reproduire vis à vis des élites intellectuelles et médiatiques.

Par le jeu classique de l’offre et la demande, la raréfaction des communications augmente leur valeur. Et quel meilleur moyen ensuite pour créer de la reconnaissance, voire de l’amour, de la part de ceux à qui l’on s’adresse exceptionnellement : « il m’a parlé, il m’a souris, il m’a répondu ! »

Même procédé que celui utilisé par les politiques qui se font souffler le nom des « petites gens » qu’ils rencontrent. Ou du Pdg qui lors d’une assemblée, s’adresse à l’employé du bas de l’échelle par son patronyme. Quel merveilleux gain d’image et d’estime du peuple gagné « à pas cher ».

3- Exagérer sa puissance

Un des instruments de la domination sociale est le bluff. Exagérer sa puissance et celles de ses ennemis pour intimider, glorifier son propre nom. Stratégie très efficace mise en place par ce pionnier de la propagande : Jules César qui dans la « Guerre des Gaules » accentue outrancièrement la férocité et la barbarie des celtes pour mieux réhausser son mérite de les avoir vaincus.

Rappeler ses victoires ou les nommer comme telles, même quand il s’agit de défaite. Ainsi de Ségolène qui répète à l’envi qu’elle a réuni la moitié des Français sur son nom, considérant sa défaite comme une victoire à venir. Technique politique très ancienne qui rappelle la bataille de Kadesh entre Ramsès II et Muwatali II, l’empereur hittite. Bataille au cours de laquelle les deux peuples se sont neutralisés mais dont chacun a revendiqué la victoire. Les Egyptiens ont toutefois gagné la bataille politique en inscrivant l’Histoire  sur les murs de leurs temples. La maîtrise de l’Histoire est éminemment politique. D’où la vigilance dont il faut faire preuve vis à vis de ceux qui veulent la réécrire à l’aune de leurs intérêts et convictions particuliers.

4- S’entourer de mystère

En matière d’influence web, il faut faire savoir le plus possible que l’on a des relations, des entrées, que l’on est un « insider »… Sans donner de noms, sans faire l’inventaire de son carnet d’adresses, mais en donnant par petites touches des gages réguliers de sa tentaculaire longueur de bras.

Etre concis, pour ne pas dire laconique, afin que le propos ouvert puisse être interprété de 100 façons différentes. S’appuyer sur la fonction projective de l’individu, la fameuse tâche de Rorschach. Ou illusion de forme qui ne représente rien, si ce n’est ce que l’individu y met lui-même. Procédé superbement mis en scène par David Lynch dans Mulholland Drive, l’IKEA cinématographique, le film à monter soi-même.

Etre obscur pour masquer le manque de profondeur de la pensée mais toujours avec des mots compliqués, supplétifs d’intelligence qui rassurent le lecteur. Cosmogonie, herméneutique, sérépendité… Autant de « name-dropping » qui visent parfois moins à développer une argumentation qu’à en mettre plein la vue. Technique classique en agence de pub où l’on « néologise » à tour de bras ou l’on use d’anglicismes abscons pour impressionner le client. Il s’agir de le mettre immédiatement en position d’infériorité : vous utilisez un langage qu’il ne comprend pas, c’est dire s’il a besoin de vous…

5- Fréquenter les puissants

Communiquer avec des élites médiatico-intellectuelles (Eric Zemmour ou David Abikerpar exemple), avec des politiques « tendance si possible (nkm est parfaitement indiquée), avec des puissance d’argent (grands patrons, directeurs d’agence de publicité et de communication…).

Par le jeu tacite de l’adoubement relationnel, si vous fréquentez les puissants, c’est que vous en êtes. D’où l’importance capitale d’être vu avec des pop-stars, tel Christian Audigier, affichant sur les murs de son club de nuit ses effusions avec Michael Jackson.

D’où la nécessité sur Twitter d’entretenir des conversation publiques avec des puissants ou du moins des influents : journalistes, créateurs d’entreprises, célébrités… Et surtout pas en message direct, le DM est le démon.

Escalier social

Atteindre le bol de sangria

Le but du jeu ultime est d’intégrer le cercle fermé des puissants, des vrais influenceurs : les médias traditionnels, au premier rangs desquels les médias audio-visuels. D’abord la radio, puis, si tout va bien, la télévision, seul média de masse (mais peut-être plus pour longtemps…) Ou intégrer des cercles politiques qui ouvrent bien des portes : business, médias, fonctions publiques…

Les « influents » sur la toile se servent surtout d’Internet comme un moyen d’ascension sociale. Ils monnaient leur savoir-faire et leur lien sur la masse auprès des vrais puissants qui leur achètent un moyen de contrôle supposé sur les opinions : pour vendre  des marques, des partis, des idées politiques…

Article initialement publié sur Mediaculture

Crédit photo CC FlickR :  musmacity1 et pixel@work

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