OWNI http://owni.fr News, Augmented Tue, 17 Sep 2013 12:04:49 +0000 http://wordpress.org/?v=2.9.2 fr hourly 1 Ouvrez vos données, devenez une organisation-plateforme http://owni.fr/2010/08/11/ouvrez-vos-donnees-devenez-une-organisation-plateforme/ http://owni.fr/2010/08/11/ouvrez-vos-donnees-devenez-une-organisation-plateforme/#comments Wed, 11 Aug 2010 16:28:42 +0000 Tanja Aitamurto http://owni.fr/?p=23994 Les organisations à but non-lucratif [NdT: "non-profit" en anglais] font face à des défis similaires aux autres organisations : les vieilles structures ne fonctionnent pas à notre époque,  et les nouvelles restent encore à trouver.

Traditionnellement, les organisations à but non-lucratif sont des structures fermées qui fonctionnent comme intermédiaire entre les donateurs et les bénéficiaires. Les organisations allouent les fonds aux projets qu’ils ont décidées de doter, et les donateurs soutiennent les organisations, plutôt qu’un projet spécifique. Les bénéficiaires et les donateurs sont aux extrémités opposées de la chaîne – il existe à peine un contact entre eux.

Contact direct et soutien à des projets particuliers

Le rôle des organisations à but non-lucratif comme intermédiaire est en train de changer. Les donateurs peuvent à présent  soutenir un projet en particulier plutôt qu’une organisation dans son ensemble. Aujourd’hui, les donateurs peuvent aussi avoir un contact direct avec les bénéficiaires. Par exemple, sur la plateforme de micro-prêts Kiva.org, un donateur peut directement prêter de l’argent à tel entrepreneur, et sur des services de crowdfunding comme Spot.Us et KickStarter, un donateur peut soutenir exactement le type de journalisme ou le projet qu’il apprécie.

La foule peut s’organiser elle-même autour d’objectifs, de campagnes et de projets sans les structures que les organisations  fournissent traditionnellement. Les gens n’ont pas besoin d’un intermédiaire, tout non-lucratif qu’il soit,  pour provoquer l’impact qu’ils souhaitent voir advenir.

Ce changement pose un défi pour les organisations non-profit traditionnelles: comment peuvent-elles le tourner à leur avantage ?

La réponse consiste à devenir des plates-formes ouvertes qui facilitent la collaboration dans des espaces ouverts et réduisent radicalement la distance entre le donateur et le bénéficiaire.

Cela commence par l’ouverture des procédés d’attribution des dons – laisser par exemple les donateurs avoir leur mot à dire sur la destination des dons et les projets qu’ils soutiennent.

Richesse des données à partager

Autre piste: libérer leurs données pour que tout le monde s’en serve. Les organisations à but non-lucratif ont beaucoup de données intéressantes et rares issues de recherche. Les données pourraient être utilisées de différentes façons dans des buts différents, que ce soit dans la recherche académique ou le développement d’applications pour iPhone.

Connaissez-vous le cas réussi d’une organisation non profit traditionnelle qui a redéfini son rôle et sa structure ? Et sur l’ouverture des données ? Est-ce que quelque part dans le monde une structure à but non-lucratif a ouvert des données ?

Si vous avez des réponses, n’hésitez pas à me contacter:  tanja.aitamurto at gmail.com

Billet initialement publié sur le blog de Tanja, hébergé par le Huffington Post

Illustrations CC FlickR Mr. Kris,

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Spot.Us: les journalistes travaillent en public pour le public http://owni.fr/2010/07/06/spot-us-les-journalistes-travaillent-en-public-pour-le-public/ http://owni.fr/2010/07/06/spot-us-les-journalistes-travaillent-en-public-pour-le-public/#comments Tue, 06 Jul 2010 13:30:38 +0000 Tanja Aitamurto http://owni.fr/?p=21278

Dans mon précédent billet, j’ai présenté les découvertes les plus significatives de ma récente étude de cas portant sur Spot.Us, une plate-forme de crowdfunding pour le journalisme. J’y ai examiné ce que mes découvertes signifiait pour le journalisme et pour le rôle et le travail du journaliste.

Renégociation du rôle du journaliste

Un processus journalistique financé par le public apporte un nouvel élément au travail d’un journaliste : exposer, pitcher son projet en public. Traditionnellement, un journaliste pitche son sujet directement à un rédacteur en chef. Le journaliste n’a donc pas besoin de réfléchir à la promotion de son sujet aux lecteurs.

Dans un modèle crowdfundé, un journaliste doit être prêt à susciter l’attention sur son pitch afin d’attirer des donateurs. Cela signifie qu’ils doivent s’occuper de la promotion de leur pitch en convaincant la communauté de l’importance de son sujet.

Cependant, les journalistes de Spot.us ne sont pas très à l’aise pour pitcher leurs sujets en public et demander des dons. Cette nouvelle activité entraîne de nouvelles obligations et change la nature du rôle du journaliste.

Des changements similaires ont lieu dans l’industrie créative, les marques et les institutions comme les labels de disques et les institutions médiatiques perdant du pouvoir. Selon Mark Deuze, professeur associé au Département de Télécommunication à l’Université d’Indiana, la créativité et le commerce sont de plus en plus associés dans le travail culturel.

Ce développement suppose que les travailleurs créatifs conçoivent leurs compétences, leurs idées et leurs talent en termes commerciaux. Traditionnellement, les journalistes ont intégré l’autonomie créative et la critique de leurs pairs plutôt que l’intérêt du marché.

Ces nouvelles obligations défient la perception traditionnelle que le journaliste a de lui-même comme celle d’un créatif indépendant dont les histoires sont d’abord et surtout acceptées par les collègues plutôt que par le public.

La culture de la participation motive les journalistes

Sur Spot.us, une culture de la participation se manifeste déjà de plusieurs façons : les membres de la communauté (lecteurs et donateurs) peuvent donner de l’argent ou une idée pour un pitch, ils peuvent laisser un commentaire, soumettre un tuyau, ou s’acquitter d’une tâche qu’un journaliste a assigné aux lecteurs.

Ces options pour la participation, en particulier les dons de lecteurs pour un sujet, ont un impact fort et positif sur les motivations du journaliste. Un des journalistes que j’ai interviewé m’a expliqué que c’était “plus que motivant professionnellement” de voir que le public est prêt à soutenir son travail en donnant de l’argent.

Du point de vue du journaliste, le don crée un lien fort entre le journaliste et le donateur. Les journalistes trouvent cela gratifiant d’avoir un lien direct avec les lecteurs. Cette connexion crée aussi un fort sens de la responsabilité sur le sujet.

Cependant, c’est typique, les donateurs préfèrent participer seulement en faisant des dons. Ils ne sont pas désireux de laisser des commentaires ou de soumettre des conseils, ni ne s’engagent dans le processus au point de suivre de très près toutes les mises à jour du reportage. La plupart des donateurs ont le sentiment qu’ils ont fait leur part du travail en offrant de l’argent.

Spot.us : un laboratoire R&D personnel pour le journaliste

Pour les journalistes de Spot.us, cette plate-forme est plus qu’une façon de financer leur travail. Ils le voient comme une opportunité d’expérimenter de nouvelles méthodes journalistiques, par exemple l’engagement du lecteur.

Les journalistes voient aussi Spot.us comme une opportunité d’expérimenter des outils tels que la vidéo et l’infographie. Le site leur donne la liberté d’expérimenter à laquelle ils semblent aspirer. Ils ont l’impression qu’il y a un manque d’opportunité pour essayer de nouvelles choses quand ils travaillent dans un cadre plus traditionnel.

Les journalistes considèrent aussi Spot.us comme un bon moyen de trouver des partenaires en vue d’une collaboration.

Faire des dons pour une société meilleure

Les donateurs semblent moins contribuer pour un article en particulier que pour le bien commun. Ils suivent rarement les sujets qu’ils ont aidés à financer, et ils ne consultent parfois même pas l’article une fois fini.

Pour eux, ce n’est pas le sujet : ils veulent que leur don soit un catalyseur pour un changement dans la société. Ils espèrent que leur article aidera à ce que cela s’accomplisse.

Cette notion soulève une question sur le rôle du journaliste dans la société. Est-ce le rôle du seul journaliste d’informer les gens sur les débats et les problèmes ? Ou est-ce que le journalisme devrait aussi donner au public une chance de changer les choses, d’essayer de résoudre le problème ? Si la dernière hypothèse est valide, alors le journalisme de plaidoyer, guidé par des causes, ou qui vise à résoudre des problèmes a plus de sens pour la communauté que le journalisme neutre, objectif, qui fournit de l’information mais pas les moyens de résoudre les problèmes.

Un exemple de journalisme qui résout des problèmes, la rubrique Impact du Huffington Post, qui marrie le journalisme à des causes. Les articles d’Impact portent sur des sujets comme la faim dans les écoles, ou la misère d’une famille qui a perdu sa maison dans une inondation. À la fin de l’histoire, le lecteur a l’opportunité de donner à une organisation non-profit qui peut aider à réduire le problème.

D’après mes conclusions, certaines personnes, du moins, considèrent le journalisme comme un moyen de contribuer au changement social. Par conséquent, les organisations de journalisme devraient intégrer des outils tels que SeeClickFix ou le nouveau gagnant du Knight News Challenge CitySeed, qui permet au public de contribuer à l’amélioration de la communauté en un clic. Les lecteurs veulent des façons constructives de participer, et le journalisme devrait leur donner les outils pour cela.

Le journalisme aligné sur le cause marketing

Comme le public donne pour une cause, et pas nécessairement pour le journalisme, les pitches sur les plates-formes de journalisme crowdfundé comme Spot.us devraient se conformer aux caractéristiques du cause marketing, un terme appliqué au travail de marketing effectué dans une optique non-profit et dans le but d’un changement social.

En ces temps de déclin des conglomérats de médias, les organisations de journalistes devraient tenir un discours clair aux lecteurs sur les raisons pour lesquelles leurs sujets sont importants, et la façon dont un lecteur peut changer les choses dans la société. Il est important de noter, cependant, que la stratégie du cause marketing marche seulement pour certains types de sujets et de journalisme, comme le reportage d’investigation.

La participation comme outil pour construire son identité

Dans le journalisme crowfundé, les gens partagent plus qu’une simple histoire, ils partagent l’histoire de leur participation au procédé sur Twitter et Facebook. La participation lient les gens entre eux. Comme un donateur l’a exprimé : “J’ai eu le sentiment d’appartenir à une communauté quand j’ai donné.”

Quand les donateurs de Spot.Us parlent de leur don, ils construisent aussi leur identité. Le geste en dit sur eux, et ils veulent le partager. C’est un résultat et un bénéfice important pour le donateur. Les journalistes devraient donc réfléchir sur la façon dont ils pourraient fournir au public des moyens d’associer leur identité et les causes au reportage.

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Pour plus d’informations sur l’étude, contactez-moi à tanja.aitamurto at gmail.com ou sur Twitter @tanjaaita

Tanja Aitamurto est journaliste et effectue une thèse sur l’intelligence collective dans le journalisme. Elle a étudié l’innovation dans le journalisme à Stanford, et est diplômée en journalisme, sciences sociales et linguistique. Tanja conseille des compagnies de médias et des organisations non-profit sur les changements dans le domaine de la communication. Comme journaliste, elle est spécialisée dans le business et la technologie. Elle contribue principalement au HuffPo et au Helsingin Sanomat, le quotidien de référence en Finlande, ainsi qu’à la Finnish Broadcasting Company. Tanja partage son temps entre San Francisco et la Finlande, son pays d’origine.

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Voir la première partie du billet ici.

Billet initialement publié sur Mediashift sous le titre “Spot.Us Lessons: Journalists Work in, and For, the Public” ; traduction Sabine Blanc

Image CC Flickr alexkess.

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Spot.us ou l’impact du crowdfunding sur le journalisme http://owni.fr/2010/06/23/spot-us-ou-limpact-du-crowdfunding-sur-le-journalisme/ http://owni.fr/2010/06/23/spot-us-ou-limpact-du-crowdfunding-sur-le-journalisme/#comments Wed, 23 Jun 2010 12:14:53 +0000 Tanja Aitamurto http://owni.fr/?p=19786 Des plates-formes comme Spot.Us et Kickstarter montrent que le crowdfunding peut être une source de financement du journalisme. Comme ce mode de fonctionnement va certainement devenir de plus en plus fréquent, il est important d’étudier comment il impacte le rôle et le travail du journaliste.

J’achève actuellement un doctorat sur l’intelligence collective dans le journalisme, et mon étude de cas sur Spot.Us essaye d’aborder ces questions. J’ai interrogé quinze donateurs et reporters de Spot.Us, pour une étude que j’ai présenté la semaine dernière sous la forme d’un rapport de recherche à IJ-7, la septième conférence pour l’innovation dans le journalisme, à Stanford.

Ceci est le premier des deux billets basés sur mon rapport. Je propose ici cinq observations sur la façon dont le crowdfunding impacte le journalisme, à la fois du point de vue du reporter et du donateur. Les citations ci-dessous proviennent des interviews que j’ai réalisées avec les reporters et les donateurs de Spot.Us.

Le point de vue du reporter

Les dons lient les lecteurs aux reporters

Le don est un acte significatif qui lie les reporters aux membres de la communauté (les lecteurs). Les reporters disent que c’est très motivant de voir que la communauté est disposée à soutenir leur travail. Voici comment un reporter de Spot.Us décrit ce sentiment : “C’est fantastique. C’est gratifiant… Et voir quelqu’un payer 20 dollars pour un article — c’est plus de 20 cents.

Les reporters décrivent l’acte du don comme “encourageant“, “gratifiant” et “personnellement motivant au delà de la motivation professionnelle.” Les journalistes considèrent les donateurs comme leurs supporters. Pour eux, donner est un acte qui soutient leur travail et le sujet sur lequel ils travaillent.

Un fort sens de la responsabilité

La connexion créée par les dons développe un fort sens de la responsabilité chez les reporters. Ils le décrivent comme différent du sentiment de responsabilité lié à une mission traditionnelle. Une reporter de Spot.Us expliquait comment elle ressentait ce degré supplémentaire de responsabilité : “C’est plus qu’écrire son article dans un style élégant, joliment formaté, ces aspects dont tu te soucies pour un éditeur. Tu fais plus attention à l’exactitude, à rapporter vraiment honnêtement et présenter les questions correctement, car ces gens ont investi directement dans ton travail.

Un lien direct avec les lecteurs

Plutôt que d’écrire pour un éditeur, les reporters disent qu’ils ont l’impression d’écrire pour la communauté. Ils trouvent la connexion directe avec les lecteurs très enrichissante, et savent exactement qui ils sont. Un reporter m’a dit : “Quand j’ai commencé à travailler sur mon papier [pour Spot.us] je savais déjà qui allait le lire, alors que dans le cas d’un papier habituel [dans le cadre d'un journalisme traditionnel] j’ai parfois l’impression d’écrire dans le vide“.

Mal à l’aise avec le “pitch”

Les reporters de Spot.Us ne se sentent pas très à l’aise pour exposer leur projet en public. Par exemple, ils hésitent à entrer en contact avec  leur réseaux sociaux pour promouvoir leur sujet. “Je suis un journaliste, pas un vendeur“, a dit l’un des reporters. “Je ne peux pas sortir et faire la promotion de leur idée“. Un autre reporter a comparé cela à de la mendicité en disant que c’était comme de demander de la monnaie en agitant une cannette dans la rue.

Traditionnellement, les journalistes pitchent directement à leurs chefs plutôt qu’au public. Les reporters disaient qu’ils préfèreraient promouvoir leurs sujets en public si Spot.Us organisait des événements promotionnels auxquels ils pourraient participer.

Liberté d’expérimentation

Les reporters m’ont expliqué que Spot.Us est plus qu’une manière de financer leur travail : ils le voient comme une opportunité d’expérimenter de nouvelles méthodes de journalisme, et de nouveaux outils comme la vidéo et l’infographie. La plate-forme donne aux reporters la liberté à laquelle ils aspiraient.

Le point de vue des donateurs

Le don ne lie pas les donateurs

Le don ne lie pas les donateurs aussi fortement qu’il lie les journalistes. Après avoir financé un article, les donateurs ne retournent pas souvent sur Spot.us pour lire le résultat final. Ils ont plus de chances de suivre l’évolution de l’article si ils reçoivent des notifications de Spot.us, mais même dans ce cas le lien reste ténu. “Je ne suis pas vraiment impliqué dans ce qui se passe sur le site“, m’a dit un donateur. “Je vais attendre de recevoir le mail [me disant] que l’article est terminé, voilà le résultat. C’est parce que je ne me sens pas incroyablement proche de ces articles“.

spotusdonor.jpg

Pas enthousiastes pour laisser des commentaires, ni pour soumettre des tuyaux

Les donateurs ne sont pas avides de participer autrement qu’en faisant des dons. Ils expliquent souvent qu’ils n’ont pas assez de connaissances pour soumettre des tuyaux pour un article. Un donateur l’explique ainsi : “J’ai participé en faisant un don. Je n’ai pas tant de choses à dire sur ce sujet, je ne suis pas habitué à laisser des commentaires sur les sites.” Les donateurs interagissent rarement avec les journalistes, bien que Spot.Us encouragent ses lecteurs à le faire.

Donner pour une bonne cause

Les donateurs ont tendance à soutenir des sujets pertinents par rapport à leur vie personnelle. Cependant, la première raison du don semble être la volonté de soutenir une société en bonne santé, et considèrent le journalisme comme un élément essentiel pour cela. Donner revient plus à soutenir une bonne cause ou un bien commun, plutôt que soutenir une idée de sujet en particulier. Les donateurs ne s’attendent pas à un grand exercice journalistique en retour, bien qu’ils soient heureux si c’est le cas. “Je ne pense pas que je vais avoir quelque chose [pour mon don]“, dit l’un des donateurs. “J’apprendrai quelque chose au final… Je considère que c’est un don pour le bien commun, plus qu’un gain personnel ou autre chose.

Donner pour changer le monde

Les donateurs espèrent que l’article qu’ils soutiennent fera la différence dans la société. Ils considèrent les articles comme une force de changement pour améliorer la société en révélant les dysfonctionnements et les inégalités.

Donner permet de construire son identité

Donner pour un article aide à construire son identité personnelle. Les donateurs qui sont sur Twitter twittent généralement après avoir donné. Certains donateurs m’ont dit qu’en donnant ils avaient le sentiment d’appartenir à la communauté, même s’ils étaient incapables de définir cette communauté.

Dans mon prochain post, je discuterai et analyserai ce que ces observations signifient pour le journalisme. Pour plus d’information sur l’étude et pour l’intégralité de ce rapport, contactez-moi à tanja.aitamurto at gmail.com ou sur Twitter : @tanjaaita.

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Tanja Aitamurto est une journaliste et doctorante étudiant l’intelligence collective dans le journalisme. Elle a étudié l’innovation journalistique à Stanford, et a des diplômes en journalisme, en sciences sociales et en linguistiques. Tanja conseille des groupes de média et des organisations non-profit sur les changements dans le monde de la communication. En tant que journaliste, elle s’est spécialisée dans le business et les nouvelles technologies. Elle contribue principalement au Huffington Post et au Helsingin Sanomat, le principal journal Finlandais, ainsi qu’à la Radio-Télévision publique Finlandaise. Elle partage son temps entre San Francisco et la Finlande, son pays d’origine.

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Billet originellement publié sur Media Shift, sous le titre “Spot.Us Case Study Shows Impact of Crowdfunding on Journalism

Traduction : Sabine.

Illustrations : captures d’écran de Spot.us, crédits Photo CC Flickr : Mindfulone, Alan Cleaver.

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